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              Photo de Francis

Photo de Francis

 

 

À un ami

 

Toi le doux rêveur mon ami

Par tes émouvantes poésies

Bouleversée, navrée j’ai compris

Toutes les blessures de ta vie

 

Hasard d’une rencontre virtuelle

Est née cette amitié réelle

Unis par un passé cultuel

Ensemble cherchions le spirituel

 

Face au chagrin tu es affligé

Très patient tu sais écouter

Apaisant tu peux consoler

Si gentiment tu veux donner

 

On est tous d’accord, les poètes

Dans les étoiles ont la tête

Toi, bien plus haute est ta quête

Aux anges, tu exprimes ta requête

 

Aucun doute, tu t’es reconnu

Peut-être es-tu un peu  ému

Mais t’imiter je n’ai pas su

J’ai bien peur de t’avoir déçu.

  

Juin 2009

 

 

 

 

 

 

 

             Souffrance.jpg 

  

Souffrance

 

Sur mes joues perles mouillées

La souffrance guette audacieuse

Gagnante sur mon esprit épuisé

Mon âme convoite, victorieuse

 

Résister pour ne pas fléchir

Lutter pour ne pas faiblir

Dormir pour ne pas souffrir

Fuir pour ne pas périr

 

Quitter la vallée de l’ombre

Pas question de douter

Émerger de ses décombres

Partir sans regard vers le passé

 

Angoisse de la nuit éternelle

Crainte de ne pas avoir été fidèle

Certes pas loin d’être rebelle

J’implore le pardon de l’éternel

 

Attente… Frissonne mon cœur brisé

Sans réponse… La souffrance ravie ose

Ses aiguillons sur mon âme se posent

Vaincue, je la laisse me transpercer.

 

Juin 2009

 

 

 

 

 

     

 

 

            AB-La-fee-et-le-lutin-copie-1.jpg   

   

 

La fée et le lutin

 

Chut!… Sans bruit hier au soir

À la tombée de la nuit noire

Discrètement un petit lutin

M’a chuchoté ce léger refrain :

 

Pourquoi je n’entends plus

Chanter ce charmant poète

Dis-le-moi, ne sois pas secrète

Blanche sa feuille est-il perdu?

 

Non, non je le frôle tendrement

Je lui lance ma poudre d’étoiles

Depuis des jours silencieusement

Alors confiant sur mon aile se dévoile

 

Mon arôme sucré  a reconnu

Odeur des fruits s’est souvenue

Avec ravissement écoute étonné

La valse des mots pour lui fredonnée

 

Demain au petit matin, tu verras

De sa plus belle plume  il t’écrira.

 

Juin 2009

 

 

 

 

 

 

 

              5 Sunny   

 

Sunny

 

À la porte du midi sous le soleil… Valence

Offre au monde son rendez-vous musical

Les premiers arpèges s’éveillent en cadence

Imprégnés d’une légère volupté estivale

 

Un père mélomane, son fils tendre rêveur

Ne plus interpréter seuls, vraie gageure

Au même moment, jouer la même partition

Par les ondes s’envolent leurs invitations

 

Partager cette mélodie douce caresse

Refrain identique, fredonne toute la planète

Petits et grands approchent le cœur en fête

Sortent leurs instruments avec allégresse

 

Guitares, Mandolines, Ukulélés, Bongos,

Accordéons, Binious, Flûtes, Kazoos…

Ecoutez ce joyeux orchestre hétéroclite

Musiciens confirmés ou amateurs pas d’élite

 

Tous ensemble, allez venez, le ‘la’ est donné

La ravissante chanteuse, les musiciens arrivés

Le plus grand bœuf du monde peut commencer

La terre ce soir devant l’immensité, va chanter :

 

Sunny, Yesterday my life was filled with rain.

 

  Juillet 2009

 

 

 

 

 

 

            6 Ecrire 

 

 Écrire

 

Écrire pour ne pas oublier le passé

Le peindre par des mots apprivoisés

Juste les poser sur le papier doucement

De peur qu’ils ne s’envolent rapidement

 

Écrire pour se souvenir que demain

Pas encore effleuré sera vite éteint

S’assurer que le présent n’omette rien

Car chaque seconde connaît la même fin

 

Écrire pour garder toute sa raison

Ses émotions les démêler avec pudeur

Accepter sa souffrance et ses erreurs

Afin de cheminer vers un nouvel horizon

 

Écrire pour atteindre enfin le rivage

De sable fin et poudreux de la plage

Juguler ces ténébreux et forts orages

Sa vie la redessiner cette fois sans nuage.

   

Septembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

           6A Vacances

  

Vacances

 

Bonjour mon premier jour de vacances !

Oreiller tout doux des grâces matinées

Nuit prolongée, petit déjeuner délicieux

Ne pas stresser, se relaxer, quelle chance !

Ecouter son corps pour bien le dorloter

Se réjouir de ces instants si précieux

 

Vivre intensément le moment présent

A respirer cet air fleuri profondément

Chaleur : balade ou la piscine choisir

A chaque pas la nature redécouvrir

Naturellement au soleil se laisser dorer

Cordialement le soir les amis invités

Et la nuit tombée avec les guitares chanter

Sous le ciel étoilé, photographier mon bel été

 

Septembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

            7 Ta plume 

 

Ta plume

 

Quel hasard ! J’ai retrouvé ta plume

Elle planait toute frêle ce soir de brume,

Triste et solitaire dans l’air chagrin

Délicatement je l’ai délivrée de son destin.

Tu m’avais spécifié l’avoir égarée d’accord

Elle m’assure, tu l’as abandonnée à son sort.

Où est passée votre complicité d’antan ?

Allons !  Votre querelle n’est que du vent !

Tu sais, mutine, elle ne cesse de me susurrer

Que par monts et par vaux s’en est allée;

Voyager dans ta vie l’a souvent bien amusée

De temps à autre, aussi beaucoup peinée.

Je te la confie à nouveau hardiment

Avec tes mots scellés dans le firmament ;

Mélange vite ta plus belle encre bleue

Plonge-la dans ton encrier, tu le peux !

Guidée par ta main, laisse-la te raconter

Elle veut te cajoler et tout recommencer

N’hésite pas à te dévoiler, ne crains pas

Enchaîne ce nouveau quadrille dans ses pas.

 

Octobre 2009

 

 

 

 

 

 

             Fait d'hiver

 

 

Fait d'hiver

 

  

Elle rêvait d’une humanité meilleure

Ne connaissait que les rudes labeurs

Le beau charmeur d’elle n’a pas voulu

Par dépit, épousa un coléreux, un bourru

 

Un matin de brouillard s’en est allée

Vers l’étang, d’un pas léger, pressée

Frissonnant dans ce funeste vendredi

Serrant fort son chandail toute transie

 

Vulnérable, trop émotive, elle a renoncé

Du ponton dans l’eau glacée s’est jetée

Par un bedeau aperçue et sitôt secourue

Dessein manqué, la mort n’est pas venue

 

À l’hôpital proche, promptement amenée

Avec empathie et calme les soins donnés

Son jeune corps sans peine se rétablit

Mon son esprit lui, de l’existence a fui.

 

Si un beau jour, vous lui rendez visite

Vous constaterez qu’elle n’est pas triste

Elle a conquis un domaine de douceur

Du présent aujourd’hui, n’a plus peur

 

Dans sa bulle elle respire, elle vibre

Plus de cris ni de misère, elle est libre

Assise près du saule pleureur, elle rit

Se balançant, berce sa poupée Sally

 

Son regard s’est isolé loin du monde

Peut-être une lueur, juste une seconde

 Vous avez pitié d’elle et vous pleurez

   Ce fait divers demain vous l’oublierez 

 

   Octobre 2009

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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